Installations JEUNE VIDÉO 2017

7 établissements scolaires ont participé sur l’académie :

Lycée général et technologique Jean Zay, Thiers (63), EREA, Opme, Romagnat (63), Lycée St Julien, Brioude (43), Lycée La Fayette, Brioude (43), Collège Pierre Galery, Massiac (15), Collège J-B Desfilhes, Bellenaves (03), Lycée Roger Claustres, Clermont-Ferrand (63).

Un dispositif d’accompagnement est proposé aux enseignants participants. Il prévoit 10 heures d’interventions artistiques par établissement réalisées cette année par Christophe Bedrossian, Isabelle Dehay, Cécile Quintin, Anne Marie Rognon, Mathieu Sabatier et Arnaud Simetière. 

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Lycée général et technologique Jean Zay, Thiers

avec Isabelle DEHAY

La mémoire est capricieuse, elle se joue de nous, joue avec nos souvenirs. Ces souvenirs, sont-ils fidèles ou non à la réalité ? Restent-ils intacts ? Ne finissent-ils pas tous par s’effacer peu à peu, s’altérer, voire se détériorer à l’instar des photographies ? Vont-ils, comme elles, jaunir, les visages et les paysages pâlir, et il n’en restera que des bribes qu’on assemble… mais qui, alors, forment d’autres souvenirs. Des images, puis des séquences, petits films de nos vies, en partie réels, mais aussi recréés, réinventés, et magnifiés. Plongeons donc dans cette atmosphère propice à l’introspection, à l’intimité de nos mémoires. Souvenirs d’instants, fugaces tout d’abord, puis qui se précisent, se colorent, et retrouvent toutes leurs saveurs. Petite Madeleine, en train de sourire, montre moi ce que tu ressentais, et ainsi, peut-être, je me souviendrais à mon tour de qui j’étais…

 

Responsable du projet : Valérie AUGET, Thiébaud ZORZI, Nataša KARAMAN

Élèves participant : Amélia MAUREY, Justin CLAVEAU, Adrien DA SILVA, Noémie VOISSIER, Simon CHAUX, Gaston SANQUER, Valentin GRUET, Laura AL SOUBAI


Territoires Déplacés

EREA, École régionale du second degré de Lattre de Tassigny, Opme-Romagnat

avec Arnaud SIMETIERE

Géographiquement, deux territoires forment la typologie spatiale : la ville et la campagne. Par habitude, par convention même, une frontière spatiale, sociale, culturelle, économique distinguerait ces deux entités singulières. Depuis Paris et le désert français, un ouvrage référence de Jean-François Gravier publié en 1947, constatant le fossé existant alors entre la métropole capitale et les campagnes françaises, le paysage hexagonal a bien changé. Entre les villes et les campagnes se sont ainsi érigés des tiers lieux, n’étant ni complètement villes ni complètement campagnes. Ni l’un, ni l’autre. Nommés périurbains ou rurbains, ces territoires brouillent les réalités et représentations attachées communément à ce qui fait ville ou campagne. Avec cette installation, les élèves proposent un univers audiovisuel où se confrontent espace urbain et espace rural. Cette installation interroge des territoires déplacés remettant en question notre rapport au lieu, un rapport construit notamment à partir de ce que l’on voit et de ce que l’on entend, à partir donc de paysages, visuels et sonores.
Pour les besoins de l’œuvre, une vidéo et un montage sonore originaux ont été réalisés. Les élèves ont également participé à la conception scénographique de l’installation.

 

Responsable du projet : Laurent MATHOUX

Élèves participant : Youssouf DIARRE, Nicolas GOURICHON, Kévin BONNY, Jean-François BAUER, Fabien VENNESSY, Denis FAURIEUX ainsi que l’aide de Richard COURSIERE, agent OP de l’établissement


"Je m'habille, tu t'habilles, nous nous habillons…"

Lycée Saint Julien, Brioude

avec Mathieu SABATIER

Partant du thème « je m’habille », nous nous sommes mis vite dans la pratique et l’expérience de la matière. Lors de notre installation vidéo, nous souhaitions permettre aux spectateurs de faire l’expérience ludique d’un voyage dans le temps. Devenant acteur de l’installation, les spectateurs découvriront différentes représentations d’images de vêtements ; d’époques différents. En actionnant des touches ils pourront mixer ses multiples représentations... Ces images dessinées, peintes… ont été réalisées avec plusieurs outils graphiques et ont ensuite été montées grâce à des pratiques liées aux dessins animés. « Voyagez dans les époques et devenez l’acteur de notre projet ! »

 

Responsable du projet : Émilie VILLENEUVE

Élèves participant : Julie CHABANNES, Morgane DEALNDES, Marion DUFOUR, Manon LAMAT, Nina MERROUCHE, Samuel ROCHER, Ariel WU CHIA YI


L' Entrée en Matière … Mise en Lumière

Lycée La Fayette, Brioude

avec Cécile QUINTIN

Suite à l'exposition de FRAC dans le lycée qui s'intitulait : Entrée en matière et la découverte du travail photographique de Cécile QUINTIN, il a été proposé aux élèves (par groupe de deux) comme premier sujet de réflexion de fabriquer à partir de l'exposition un triptyque avec deux photographies et une vidéo. Avec cette production les élèves ont pu découvrir la notion et les enjeux d'une installation multimédia. Après l'analyse des productions, il a été décidé de faire une installation collective mêlant vidéo et photos en fabriquant les photographies par tirages argentiques à l'aide de Cécile QUINTIN dans un laboratoire éphémère dans la salle d'arts plastiques. Les élèves ont aussi décidé du contenu de la vidéo finale. Elle est constituée d'un montage en cut de plans-séquences réalisés par groupe de deux élèves de la manière suivante : choisir une couleur, faire un panoramique circulaire de 360°, de gauche à droite d’environ 30 secondes avec un effet d’éblouissement. Face à la vidéo, un mur fait de photographies en noir et blanc et de morceaux de miroir et c’est là que le spectateur est plutôt invité à regarder, puisque la couleur de la vidéo sera visible sur les miroirs. Ces moments colorés seront dispersés à travers des tirages photographiques en noir et blanc et des rayogrammes. Cette proposition de rencontres devrait renforcer la perception des différences de matière, de lumière de « chaque morceau » de l’installation. En se déplaçant, le spectateur fera encore varier sa perception de la vidéo projetée en boucle sur l’autre mur.

 

Responsable du projet : Joëlle POUYSEGUR

Élèves participant : Léonard BOUTRIA, Floriane DIOGO, Océane PONCET, Djurny BÉCA, Prunelle GOBLET, Sanaé GODINAUD, Julien CHASSAIN, Julie MONDILLON, Manon PONS, Terry COROUGE, Lola DELAMAIDE, Morgane CUSSAC , Athénaïs SAHAL, Zélie VUE, Anne Claire CHABRILLAT


L’impossible effacement

Collège Pierre Galery, Massiac

avec Christophe BEDROSSIAN

Un mur. Quelques objets de personnes inconnues. Une structure fermée dans laquelle il faut pénétrer. Une projection sonorisée, un tas de listes froissées, le verso du mur comme écran…

La présente installation est un travail sur le thème de la déshumanisation dans les camps nazis pendant la Seconde Guerre mondiale et l’enjeu mémoriel lié à la déportation vers les jeunes générations. En guise de proposition de réponse au sujet 2017 du Concours national de la Résistance et de la Déportation : « La négation de la personne dans le système concentrationnaire nazi », il s’est agi à la fois d’exposer l’objectif d’effacement de toute trace d’existence des différentes victimes de la répression nazie : Résistants, victimes juives et tsiganes des génocides qui les ont visées, et de souligner son échec  (à travers les témoignages des survivants). La mémoire collective a en tête les tas de cheveux, de chaussures, de paires de lunettes… qui ont été retrouvés dans les entrepôts du camp d’Auschwitz en particulier. Ils sont devenus le témoignage de la destruction des juifs d’Europe. Ce sont aussi tous les déportés, résistants, otages de Murat qui ont disparu physiquement dans les camps de travail, réduits avant leur mort à un matricule pour identité. Des lieux ont disparu comme les victimes de l’action même des nazis à l’exemple des centres de mise à mort de Treblinka ou de Sobibor… qui ont fait place à la forêt. Mais depuis 1945, la mémoire collective est régulièrement entretenue par des témoignages, des œuvres littéraires, cinématographiques et artistiques… et bien sûr par le travail des historiens. On pourra citer aussi des personnalités comme Germaine Tillion, Geneviève Anthonioz-de Gaulle, Serge Klarsfeld… La référence au travail de Christian Boltanski e été mise en relation avec les choix esthétiques proposés. La réflexion historique est mise à voir et à entendre. Le mur de boîtes est le premier contact du spectateur avec l’installation. Il suggère, par des reliques, des traces, le processus de disparition, d’effacement des identités. L’autre côté du mur montre au contraire la vitalité de la mémoire qui rend l’effacement impossible. Le spectateur se retrouve face à un film projeté : il montre des élèves face au passé non pas dans une posture d’identification, mais bien de transmission. Ils sont face à des photographies anthropomorphiques d’internés à Auschwitz. Le témoignage d’Ida Grinspan, déportée juive, est relayé par la superposition sonore de certaines phrases répétées par les élèves. Ces dernières ont été considérées comme significatives pour exprimer la dureté et l’absurdité de la répression nazie depuis l’arrestation jusqu’aux camps mais aussi la volonté de résistance vitale développée par les déportés. Par ailleurs,  les élèves ont inséré dans le film un travail de focalisation  à partir de photographies ou de dessins préalablement étudiés. Tous montrent des aspects de la violence du système concentrationnaire visant au contrôle et à la déshumanisation des détenus. Sur les parois extérieures de la structure apparaît un décompte chiffré. La succession des chiffres correspond au temps du montage de l’installation et pourrait se poursuivre par l’action du spectateur pendant la durée de l’exposition. Écrits au feutre blanc, les chiffres sont plus suggérés que visibles : décompte macabre pour suggérer l’ampleur du nombre des victimes, trace perceptible pour signifier l’impossible effacement.

Responsable du projet : Lilian POUYSEGUR, Marianne BOUSSUGE

Élèves participant : Valentin JOUVE, Emma GOMÈS-DA-COSTA, Margot BÉDROSSIAN, Annabelle VERGNE, Léa ROUX, Manon GALVAING, Camille BORIE


Couic Boum Clang... et hop!

Collège Jean-Baptiste Desfilhes, Bellenaves

avec Isabelle DEHAY

Dans le secret de son atelier, il échafaude, il élucubre des machines, de bric et surtout de broc. Elles tournent, fonctionnent parfois. Il y passe des nuits entières, blanches et bleues. Quelques curieux s’y aventurent, et alors là…

 

Responsable du projet : Jacques GALLON, Marie BRUN

Élèves participant : Anais BERNARD, Bastien COULON, Stella COURNOL, Tybaud DECUY, Fyorentina DUPONT, Océane FABERES, Lilou FERMONT, Dylan JOUBAT, Axel LECLERCQ, Cloé LONGCHAMBOM, Evariste LOURD, Cloé LUSSORIO, Charlotte MARCUS, Jordan MICHEL, Louise PANGAUD, Célia POSSON, Lou-Ann POTTIEZ, Téguenn QUANTIN, Anthony ROUGERON, Matthias ROUMEGOUS, Paco SAINT-AIMÉ, Romain THEVENOT, Clarence VERNANDEL, Juliette VIEIRA


TRACTION

Lycée Professionnel Roger Claustres,Clermont-Ferrand

avec Anne Marie ROGNON

Ce doit être la route des vacances. Mais oui ! Et avec un bel enthousiasme à l’arrivée au bord de la mer. Mais les choses ne se passent pas comme prévu.

 

Responsable du projet : François ROGUET

Élèves participant : Allaji BAH, Bakary CISSOKO, Corentin DE FREITAS, Cassandra HERVEAUX, Tom MALASSINE, Nicolas PARRAIN, Rèmy RUBY, Ricardo VICARIO, Damien VISAGE